Mettre la curiosité au travail
faire de cette qualité un super pouvoir pour une vie plus facile au travail
Mettre la curiosité au travail c’est permettre aux dirigeants et aux managers de puiser dans leur curiosité, et dans celle de le leurs équipes, pour en faire la clé de la performance.
La performance c'est sérieux, et tu me diras que ça puise dans les process, les ROI, la R&D, la PI, la Data et plein d'autres choses qui demandent de vrais experts sérieux. Pas vraiment dans la curiosité.
C'est pas faux mais ce n'est pas vrai non plus.
C'est surtout que ça te rassure de mettre le focus sur ce qui est quantifiable.
La curiosité, elle, flirte avec l'humain que l'on a plus de mal à cadrer. Dont les subtilités et la complexité nous échappent, nous échappent voire nous découragent.
J’ai fait le même constat pour l’innovation : On met le paquet sur ce qu’on croit contrôler (le légal, la tech, le financement) et on fait l'autruche sur la dimension humaine .
Par exemple, j'ai toujours été fasciné par la facilité à recruter un spécialiste six sigma ou lean par rapport à la difficulté de s'ouvrir aux outils de la créativité.
A mes yeux, ça n'a pas de sens car un "fine tuning" long et besogneux n'apportera pas plus que quelques pourcents de performance alors que l'envie d'une équipe engagée peut littéralement faire sauter le compteur.
C'est pour ça que c'est pas faux de miser sur le cartésien tant que l'on réfléchi à l'humain en priorité.
Mettre une équipe dans un état de "flow", quand l'effet de symbiose opère, n'est pas le résultat d'un outil ou d'une méthode.
C'est le résultat d'une culture commune. Elle ne s'achète pas, ne se décrète pas.
Elle émerge du groupe qui travaille ensemble. Non pas comme un consensus mou qui suit le chemin de moindre résistance mais comme un contrat multipartite dont les exigences nous obligent, tous et chacun.
La curiosité est le révélateur de cette culture car elle est le moteur de l'envie individuelle ET l'adaptateur universel qui nous permet de nous brancher et de fonctionner avec les autres.
Elle est le jeu et la règle du jeu.
Si le versant dur des sciences de la performance demande le contrôle de l'ingénieur, leur face molle requiert l'envie du créateur.
Si tu comprends ça et que tu le fais comprendre à ton équipe, tu ne te soucieras plus jamais de tes concurrents. Tu seras au dessus de la mêlée.
La curiosité au travail est l’articulation de l’envie, de l’intuition, de l’exploration, du partage et de l’expérimentation. Je te parle de chacune de ces dimensions dans ma newsletter “Vivisection”. Si tu veux en faire un système pour rendre ton organisation ou ton équipe plus performante, je propose des formations et des accompagnements sur le terrain.
Tu peux m’écrire à : ronan@supersuper.fr